Shynleï et Ikigaï

· Confiance,Rayonnement

Quand nous, les « déclencheurs d’étincelle », parlons de Shynleï et de sa méthode, des rêves, du sens, etc... On nous pose souvent la question de savoir s’il y a un rapport avec l’Ikigaï.

Pour beaucoup en effet, l’Ikigaï est une méthode d’accompagnement comme Shynleï. Mais, au passage, comme Shynleï, c’est plus qu’une méthode.

C’est aussi un état d’esprit, et peut-être même un art de vivre, celui qui expliquerait la longévité et la bonne forme de certains habitants de l’ile japonaise d’Okinawa qui l’adoptent. Le mot associe la vie (« iki ») et la valeur (« gaï »). Il s’agit de s’interroger sur le sens qu’on donne à vie, ou sa « raison d’être » (où le mot raison doit être pris dans son seul sens causal). Il recouvre aussi bien une philosophie de vie qu’une pratique quotidienne : trouver son Ikigaï, c’est trouver son sens pour bien vivre. 

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L’Ikigaï a été adapté en Occident, essentiellement en tant que méthode pour trouver le job idéal ou sa raison d'être/sa mission de vie. Très schématiquement, selon la littérature abondante (et le diagramme de Venn qui symbolise la « marque » et le test à accomplir), il s’agit de croiser ce que l’on aime, ce pourquoi on est doué, ce dont le monde a besoin et ce pourquoi on peut être rémunéré (ces différents segments pouvant être raffinés à loisir) pour stimuler la recherche d’une position professionnelle satisfaisante qui permettra de se sentir bien le matin en allant au travail. 

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Il y a en effet des convergences avec l’approche Shynleï. 

Celle qui est certainement la plus importante, c’est la croyance que nous portons quelque chose qui nous anime, quelque chose qu’il nous revient d’identifier pour constituer un repère pour sa vie.

Mais alors que l’objet de la recherche de son « Ikigaï » dans les méthodes occidentalisées est en soi un équilibre entre ce que nous portons et ce que le monde peut nous apporter, le sens pour Shynleï est d’ordre uniquement subjectif. Pour l’identifier, il convient d’ailleurs de s’abstraire le plus possible des influences extérieures. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l'Ikigaï change alors que le sens s’enracine et s’enrichit chez Shynleï.

La deuxième ressemblance est qu’il s’agit de méthodes structurées, qui tâchent d’aider la réflexion des personnes grâce à des questionnements structurés, des angles de vue différents. Pour Shynleï il s’agit par exemple de rendre de plus en plus précis et puissant le sens que l’on cherche en le regardant sous les angles suivants : 

-  Ce qui se cache derrière nos envies et nos rêves, 

-  Le dialogue que l’on cherche depuis toujours à engager, 

-  Le phare qui donne un cap et la lumière qui indique par où passer, 

-  Ce qui libère la mise en œuvre de son talent. 

-  Le lien qui permet d’associer passé/présent, discours/action, réalité/rêve.

 

A l’égard des rêves, il y a surtout une convergence de l’ordre de la communication. Alors que les méthodes Ikigaï invoquent le rêve comme un résultat (avoir un job de rêve), chez Shynleï, le rêve est surtout un moyen et une énergie : un moyen en ce que les rêves (conscients et préconscients) sont la matière qui permet de se connecter à soi et une énergie en ce que la mise en action se fait par la confrontation rêves/réalité. Ainsi, l’objet de Shynleï ne peut pas être de trouver un job idéal mais de s’engager dans une aventure, puis de la vivre et puis de progressivement prendre conscience qu’on accomplit une œuvre.

Enfin dans la pratique, on pourrait évoquer des spécificités de Shynleï plus que des différences entre Shynleï et l’Ikigaï. En effet, la pratique occidentale de l’Ikigaï est certes récente mais dispersée. Il est donc difficile d’en inventorier toutes les caractéristiques. La pratique de Shynleï est restée au contraire concentrée et intègre deux caractéristiques fondamentales et complémentaires : l’écriture et la rencontre. Chez Shynleï, on met des mots par écrit sur ses rêves, son sens, ses comportements, bref sur l’ensemble de ses repères personnels. Ces mots, on les met à l’épreuve du réel en les utilisant dans l’action. C’est cette pratique qui permet dans la durée de trouver des mots de plus en plus justes.