Et si on se parlait vraiment

· Interaction,Rayonnement,ouverture

Un jour, Florence provoque une rencontre entre Francois, dirigeant d‘une grande entreprise, et l’un de ses amis Bruno.

A l’apéritif François et Bruno se présentent puis parlent de l’entreprise de François, et échangent quelques idées sur la politique et les évolutions du monde.

Au moment du plat principal, Bruno demande à Francois quels sont les 5 mots qui lui plaisent. La fourchette de François s’arrête un instant et il donne ses 5 mots à Bruno. Bruno lui demande en plus un 6ème mot et là, François semble un peu agacé de ces questions.

Bruno lui dit alors que son 1er mot est ce qu’il apporte aux autres, le 2ème ce qui lui manque, le 3ème ce qu’il cherche, le 4ème ce qu’il attend et le 5ème enfin, ce qu’il cherche depuis toujours.


La fourchette est revenue sur la table maintenant.

François regarde Bruno et Bruno sent qu’il le regarde différemment, qu’il a été touché émotionnellement et surpris pour un simple diner de présentation.

Bruno termine en lui disant que le 6ème mot était sa valeur humaine, ce que vraiment il apporte au monde et aux autres en tant qu’être humain et que ce que l’on vient de faire est de créer les premiers éléments de sa carte d’identité humaine.

 

Son amie Florence lui parle alors de la sienne, Bruno fait de même et ce sont maintenant trois humains qui se parlent vraiment.

 

Imaginez qu’en soirée vous vous présentez non pas en donnant votre carte de visite, je suis chef ou je suis sous-chef ou je suis grand chef, mais voilà moi c’est REVEIL et il me manque du DESIR, est ce qu’il y a quelqu’un dans la salle qui peut m’apporter un peu de désir ?

Moi dit un autre, je recherche depuis ma naissance l’insouciance, je veux rester enfant. Qui a le mot INSOUCIANCE dans sa carte de visite humaine ?

 

Un dialogue s’installe. On se dévoile un peu plus en parlant de son point fort - l’EVEIL par exemple – et de sa faiblesse - l’EVIDENCE par exemple.

Oui c’est vrai disent-ils tous. Rien n’est jamais évident, c’est toujours intéressant mais pas forcément évident et ça fait du bien d’en parler.

 

Des groupes se forment alors pour aider chacun à combler son manque, accepter sa faiblesse pour en faire une force. Mais parfois aucune carte d’identité ne permet vraiment de répondre à ces questions. Ce n’est pas grave on fera une autre réunion….

 

Et si maintenant chacun créait sa carte de visite humaine ? Il faudrait que de telles rencontres se déroulent dans un climat de paix et d’éveil pour que chacun prenne confiance, ait envie de parler de lui et dévoile en quelques secondes son intimité.

 

Un jour peut être tout deviendra plus simple. Les costumes auront disparu, on ne parlera plus de diversité, on parlera entre êtres humains. Il ne tient qu’à nous de s’y préparer.