Pourquoi attendre pour prendre sa vie en main ?

· Fluidité,Confiance

Généralement, quand il faut changer quelque chose dans sa vie, on est prévenu bien à l’avance : un ami ou une amie nous fait une remarque, on est noué le dimanche soir à l’idée de retourner au travail le lundi, on entend une petite voix intérieure qui nous dit « tu ne devrais pas accepter ça », on se surprend à arborer un faux sourire, on ne dit pas ce qu’on aurait envie de dire… 

L’espace d’un instant, on se dit qu’il faudrait y faire quelque chose, mais on remet cela au lendemain ou plus simplement, on est ramené au cours habituel des choses. 

Malheureusement, ces signes ne sont pas toujours passagers, ils persistent et s’accumulent, ils nous encombrent et nous mettent mal à l’aise. 

Mais nous voulons encore et encore les ignorer, quand bien même nous savons qu’il faudrait les entendre. Nous nous refugions dans l’action et nous finissons par passer du « ça ira mieux demain » à « j’ai déjà bien assez à faire ».   

Pourtant, nous savons que personne ne résoudra notre problème. Nous pourrons toujours nous faire aider mais rien ne se règlera sans que nous ne prenions la situation en main. 

Nous sentons aussi que cette spirale nous fatigue. Et plus on attend, plus les tensions accumulées entravent notre lucidité et rendent la résolution difficile. 

Et une réflexion organisée sur le futur peut conduire à de bien belles choses : choisir entre deux voies, envisager des pistes nouvelles, associer des choses apparemment contraires, prendre du recul…   

Que faire pour commencer ? 

Trois choses toutes simples et que nous ne faisons que trop rarement, alors qu’elles sont faciles et peuvent être aisément rendues tangibles.   

Ecrire. 

Prenons soin des signaux faibles que nous recevons, comme ceux décrits au-dessus : par exemple, notons-les dans un cahier ou associons-les à des personnes, des animaux, des plantes, voire des objets, pour pouvoir en garder la mémoire vivante.   

Rêver. 

Quelques minutes voire secondes par jour suffisent : par exemple penser à trois choses positives de la journée avant de s’endormir... Ou encore : nous avons l’habitude au réveillon de prendre des résolutions pour l’année qui vient. Alors faisons l’exercice plus souvent en remplaçant les résolutions par des rêves, des envies, des espoirs, des aspirations.   

Parler de soi. 

Ce n’est pas facile d’avoir un cercle de personnes à qui parler de soi. Mais quand c’est le cas, il faut profiter de cette chance merveilleuse. Et si ce n’est pas le cas, il y a de nombreuses personnes dont c’est le métier d’aider, d’écouter et de permettre l’expression de choses qu’on n’a pas l’habitude de confier.    

En faisant cela, nous voyons le présent différemment. Nous sommes moins susceptibles d’en être submergé, de vivre en mode « automatique » ou d’oublier ce qui nous anime pour avancer. 

Nous avons commencé la « gymnastique de l’âme » qui comme celle du corps, est indispensable à la vie. 

Et si votre gymnastique de l'âme commençait par la lecture bimensuelle de notre étincelle ?